La découverte d’intolérance ou d’allergie alimentaire change nos habitudes, bouleverse notre manière de cuisiner. Si vous avez plusieurs intolérances ou que vous êtes allergique, il devient plus difficile de s’organiser.
Bien sûr on trouve des recettes pour intolérant, d’ailleurs je vous en propose aussi sur mon blog mais ce n’est qu’un outil parmi tant d’autres. Lorsque le diagnostic tombe, il faut bien concevoir des repas sans gluten, sans lait de vache et sans œufs, changer ses habitudes. Mais comment ? Et bien voilà comment j’ai commencé à m’organiser avec mes intolérances. (Pour savoir comment remplacer le gluten, le lactose et les œufs, c’est à cet article qu’il faut aller).
Pour recevoir mon guide GRATUIT pour bien vivre avec vos intolérances alimentaires et sans gluten, sans lait, sans œufs, suivez ce lien ! Dans ce guide, vous trouvez mes conseils et les réponses aux questions que vous vous posez si vous débutez une nouvelles alimentation.
Commencer à manger sans gluten
Au début je me posais beaucoup de questions comme vous, le gluten c’est quoi ? Ou trouve-t-on du gluten ? Comment a-t-il pu abîmer mes intestins ? Je voulais guérir vite… (Je réponds à ces questions dans mon guide !).
J’ai donc fait des recherches sur internet, acheté des livres pour trouver des recettes sans gluten. Tout était tourné en point d’interrogation : comment j’allais préparer un repas sans gluten, quelles farines ne contiennent pas de gluten ? Comment j’allais pouvoir faire mes gâteaux sans gluten ? En bref, j’étais obsédée par le mot gluten.
Déjà j’ai commencé par les ingrédients sans gluten naturellement le riz, les pommes de terre. Avec en complément des légumes et des protéines voilà avec ces aliments simples, ça fait déjà pas mal d’idées de menus !
Puis j’ai franchi la porte d’un magasin bio pour trouver des produits sans gluten et réaliser un gâteau. Oui, j’ai franchi car c’était pour moi comme un monde inconnu ! Les rayons étaient peuplés de produits que je ne connaissais pas… Heureusement, j’avais un outil redoutable : la fameuse liste de course. J’avais noté tous les produits essentiels, ceux qui allaient constituer mon nouveau placard. Donc j’ai pris une farine sans gluten, de la levure sans gluten et j’ai ainsi fait le premier pas.
J’ai ensuite cuisiné, essayé pleins de recettes de gâteaux. Je ne trouvais pas toujours la saveur attendue, ni la texture alors je cherchais encore. Mon objectif était de manger un gâteau bon et beau et petit à petit, j’ai atteint mon objectif !
Je cherchais aussi ma cuisine et je chercherai encore car finalement je me suis aperçue que j’aime faire ça. Il y a toujours quelque chose à découvrir ! Je comprends que tout le monde n’aime pas forcement faire cela mais nous avons en commun de vouloir bien manger.
Allez donc faire un tour du côté des recettes simples et rapides du blog. Puis faites votre liste de courses et passez en cuisine !
Commencer à manger sans lactose
Là ce fut un soulagement, je me souviens du moment du dessert ou il FALLAIT manger un yaourt. C’était pour moi une étape interminable. Un conditionnement : ne réfléchis pas et avales, je me répétais. Ne me parlez pas du fromage blanc. J’étais de plus en plus mal à l’idée de manger ce traditionnel dessert laitier que l’on nous vendait comme un aliment indispensable à notre bonne santé.
A l’école nous avions même du lait sur les tables au moment du déjeuner car il FALLAIT notre dose de calcium. Là peu de personne ont essayé de me forcer à boire ce breuvage car ça ne passait pas. J’avais eu gain de cause « elle n’aime pas le lait ! » me disait-on. D’ailleurs le biberon n’a pas eu de succès avec moi.
Seul le fromage de temps en temps me plaisait bien. Des souvenirs de vacances au ski, je me souviens qu’à la fin de la semaine, j’étais contente de manger des plats plus léger. Il nous a fallu plusieurs fois trouver en catastrophe un docteur à 1 500 m d’altitude (et ce n’était pas simple !) car mes douleurs abdominales étaient insupportables.
Donc manger sans lactose était très motivant pour moi : je trouvais réponse à mes questions et bien voilà pourquoi j’étais malade, voilà pourquoi je n’aimais pas ces aliments. Ils n’étaient pas bon pour moi.
Le calcium n’est pas exclusivement présent dans les produits laitiers, nous sommes sauvés et pas toujours bien informés !
Réaliser des recettes sans lactose a été plutôt simple pour moi, bien sûr j’étais motivée à l’idée de ne plus être malade mais il suffit de se tourner vers d’autres produits. Crèmes et laits végétaux, margarine sans lactose. En fait, je découvrais d’autres saveurs et surtout je digérais bien.
N’oubliez pas dans vos moments de doute que si vous évincez ces aliments qui vous rendent malades, c’est pour retrouver la forme. Après ce n’est qu’une question de temps pour s’adapter.
Commencer à manger sans œufs
Alors là, j’avoue que ce fut pour moi un gros coup de massue. Comment j’allais pouvoir manger sans gluten, sans lactose, sans œufs ? et surtout comment j’allais pouvoir réussir un gâteau ?
Mon intolérance aux œufs a été découverte quelques années après avoir évincé le gluten et le lait donc j’étais déjà habituée à gérer ces deux dernières intolérances !
Je me souviens encore de mon premier essai : des sablés à la confiture de fraise pour partager avec mes cousines anglaises le fameux Tea Time. J’ai bien essayé de trouver des gâteaux dans le commerce sans œufs, sans lait de vache, sans gluten mais à ce moment-là ça n’existait pas ! J’avais mis beaucoup de temps à sélectionner une recette puis ce fut le moment de la pratique. J’ai toujours fait beaucoup de pâtisserie mais là beaucoup de choses étaient différentes et je me posais beaucoup de questions. Les œufs servent de liant, le beurre donne bon gout mais je veux une recette saine… Bref quand vient la course aux questions autant secouer la tête pour revenir à son objectif initial : faire des sablés à la confiture de fraise. De toute manière la confiture, elle est déjà sucrée et c’est un premier essai. Il ne faut pas oublier de se faire plaisir !
Pour réaliser ces biscuits, je m’étais inspirée d’une recette de biscuit de Valérie Cupillard mais j’ai suivi mes vieux réflexes en voulant étaler toute la pâte pour aller plus vite.
Vint le moment de mettre en forme les sablés ou plutôt la séance de lâcher prise : on ne transporte pas la pâte de la même manière qu’une pâte traditionnelle ! Toujours avec précaution ! Pour que vous compreniez mieux voici la recette et le lien ci-dessous, je vous ai fait un pas à pas !
Recette sablés à la confiture sans gluten, sans lait de vache, sans oeufs
Les sablés sans gluten, sans lait, sans œufs se décollaient mal et il me fallait découper une forme au milieu, allez on laisse tout sur le papier sulfurisé et on découpe les formes sur la plaque ! On ne tente pas de déplacement de sablés c’est bien trop risqué ! Ouf les biscuits pouvaient être enfournés. Alors le résultat me direz-vous ? Et bien les biscuits étaient beaux mais ils étaient un peu trop dur. J’ai pu partager un moment en famille et puis s’il y a du thé, on peut bien tremper ses biscuits dedans, ils seront moins secs ?!! La prochaine fois je ferai cuire moins longtemps.
Pour bien commencer à manger avec vos intolérances, avancez pas après pas
La moralité c’est qu’il faut commencer par ce qui vous fait le plus envie. Si vous aimez les gâteaux, faites un gâteau mais un gâteau simple pour commencer. Un gâteau au yaourt par exemple voici un lien de recette.
Les œufs manquent dans nos plats sucrés surtout.
La cuisine reste un moment de plaisir, d’adaptation pour tout le monde par exemple les temps de cuisson sont toujours à adapter en fonction de votre four. Pour la cuisine sans gluten, sans lait ou encore sans œufs ce sont des produits différents et des gestes différents (comme je vous l’expliquais avec la manipulation de la pâte à biscuit). Soyez patient !
Au bout de quelques mois d’évictions, de produits sans gluten, sans lactose, sans œufs, de respect de mes intolérances alimentaires, je me suis retrouvée en forme, sans médicaments. Là j’ai eu un nouveau souffle pour franchir un pas de plus.
J’essaie au maximum de vous proposer des recettes simples et rapides, avec des produits que vous trouverez facilement pour vous faciliter les choses.
En fait manger avec ses intolérances ou s’organiser avec ses intolérances c’est avancer pas après pas. Pour moi le prochain est de limiter le sucre sans limiter le gout. Je croise en effet de plus en plus de personnes qui doivent réduire leur consommation de sucre. Et vous c’est quoi votre prochain pas ?
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